Grace à une décision historique des plus hautes autorités de notre pays, l’espoir renait pour les industries locales de fabrication de pâtes alimentaires et de farine de blé. C’est le constat qui ressort de la visite effectuée par le ministre de l’industrie et du commerce Moussa Alassane Diallo à la Société nouvelle Alimentation (SONALIM SA), ce lundi 25 novembre. Objectif : évaluer l’impact de cette décision sur la production de l’entreprise et aussi ses performances économiques.
Il faut rappeler qu’un décret interministériel en date du 11 aout 2024 portant suspension d’importation de farine de blé et de pâtes alimentaires a été signé dans le but de soutenir les industriels locaux confrontés à des difficultés liées surtout à l’écoulement de leurs stocks, entrainant l’arrêt de la production. Plus d’un an après la mise en œuvre de cette mesure, le ministre de l’industrie et du commerce a jugé nécessaire de se rendre sur le terrain et tirer les conclusions par lui-même.
Bâtit sur 2,5 hectares, la SONALIM a une capacité de production installée de 20.000 tonnes de pâtes par an sur un coût d’investissement de 14 milliards de FCFA. Le ministre Moussa Alassane Diallo a parcouru toutes les unités de l’usine. Elle est composée d’une unité de fabrication de pâtes alimentaires : spaghettis, macaroni à travers leurs marques pasta douman et pasta prima, et une unité de fabrication d’emballage de divers produits.
Constat après la visite, la qualité, la quantité et les prix des produits ont été maintenus durant toute cette période. L’autre point remarquable c’est la préservation et la création de nouveaux emplois. Le ministre a félicité les responsables de la société avant de leur réitérer l’accompagnement de son département. De 3000 tonnes la production de la SONALIM est passée à près de 8000 tonnes en 2024. Une augmentation rendue possible grâce à cette décision.
Faut-il le rappeler cette visite du ministre de l’industrie et du commerce à la Société Nouvelle Alimentation s’inscrit dans la vision des plus hautes autorités de promouvoir une industrialisation durable tout en assurant une meilleure compétitivité des industries locales maliennes. Et cette mesure de suspension d’importation de farine de blé et de pâtes alimentaires témoigne de cet engagement à dynamiser le tissu industriel malien.